Orientation

Question 1

Est-il préférable de faire une prépa ou un BTS puis une admission parallèle dans une Grande Ecole ?

3 points semblent militer, en première analyse, en faveur du BTS :

  1. Les études en BTS sont beaucoup plus faciles que les études en prépa : programmes moins étendus en BTS, épreuves écrites plus proches du cours en BTS, moindres exigences des correcteurs de copies de BTS en matère de structuration d'argumentation
  2. Le BTS est une formation diplômante alors que la prépa ne l'est pas.
  3. L'obtention du BTS permet de présenter les concours d'entrée dans les grandes écoles en admission parallèle. Et les épreuves du concours d'admission parallèle sont beaucoup plus simples que celles du concours réservé aux élèves de prépa.
MAIS cette analyse préliminaire et incomplète conduit à de graves erreurs d'orientation. Les faits sont là :
  1. On n'entre pas dans les 3 parisiennes (HEC, ESSEC, ESCP) avec un BTS. Il existe désormais  seulement 3 concours possibles pour les titulaires de BTS : Passerelle (EDC, EM Normandie, EM Strasbourg, ESC Dijon, ESC La Rochelle, ESC Troyes, Grenoble EM, Montpellier Business School, Novancia, Rennes Business School, Télécom EM), Tremplin (ICN, Kedge, Neoma) et ISC Paris
  2. Dans les entreprises, les recruteurs préfèrent, à diplôme de Grande Ecole identique, des candidats passés par la prépa. Ces derniers ont, en effet, en général, de plus grandes capacités de synthèse, un niveau de langues nettement meilleur et une meilleure aptitude à la formalisation
  3. L'entrée en Admission Sur Titre dans une des 5 premières Grandes Ecoles (HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon, EDHEC à suppose d'avoir la Licence (L3) voire le Master 1. Or le taux de réussite à la licence en 3 ans est faible (inférieur à 30%) et la poursuite d'études universitaires après un BTS (au départ conçu comme un diplôme sanctionnant des études courtes) est particulièrement difficile. Au total, les quelques places mises au concous des Admissions Sur Titre sont trustées par les meilleurs élèves des facultés les plus réputées, à commencer par celles de Paris IX Dauphine.
En conclusion, faire un BTS c'est se fermer la porte d'entrée dans les 5 premières Grandes Ecoles de Commerce. A contrario, la filière de la prépa permet de viser toutes les Grandes Ecoles, sans exception, avec la quasi certitude d'intégration de l'un des établissements membres de la Conférence des Grandes Ecoles

Question 2

Est-il préférable de faire une prépa ou une école après bac en 5 ans ?

Faire une prépa, c'est se donner les moyens de réussir le concours d'entrée d'une Grande Ecole dont la notoriété reflète l'intensité du travail fourni en prépa.
Il existe de nombreuses écoles après bac, en 5 ans, qui sont parfois bien classées dans la presse écrite. Ces écoles ont certes de nombreux points communs avec les Grandes Ecoles qui recrutent à l'issue de 2 années de prépa :

  1. Un contenu pédagogique voisin
  2. Une obligation, pour les étudiants, de faire des stages dont un à l'étranger
  3. Un corps professoral investi dans la recherche. Ce point est d'ailleurs déterminant pour permettre à l'école d'obtenir un bon classement. Dans ce contexte, certaines écoles après bac ont obtenu le Grade de Master
Dès lors, pourquoi "s'embêter à faire une prépa"?
Pour une raison très simple et fondamentale : parce que les recruteurs de la plupart des grandes entreprises ne reconnaissent que les écoles dont le concours se passe après une prépa. Ce n'est d'ailleurs pas tant la technicité marketing ou financière qui est recherchée chez les jeunes diplômés qui est recherchée mais des prédispositions qui se développent exclusivement en prépa :
  1. Des qualités de synthèse
  2. Des aptitudes rédactionnelles en français comme en langues étrangères
  3. Une capacité à mener des raisonnements structurés et des calculs sophistiqués
Dans 5 ou 10 ans, les recruteurs feront-ils toujours une différence entre les écoles après bac et les Grandes Ecoles qui recrutent sur prépa ?

Probablement oui.
En recrutant encore davantage de professeurs chercheurs qui publient dans des revues étoilées par le CNRS, les écoles après bac continueront certes à progresser dans les classements des journaux et des magazines.
Mais cela ne changera pas les profils intrinsèques des diplômés qui n'auront pas été, au préalable, façonnés par la prépa.


Question 3

Existe-t-il un risque de ne pas suivre en prépa en général, à la Prépa Courcelles en particulier ?

Ce risque est quasiment nul pour 3 raisons :

  1. En prépa, contrairement à l'université, il n'y a pas de cours dans des amphithéâtres qui regroupent plusieurs centaines d'étudiants sans possibilité de poser des questions, d'obtenir des explicatons complémentaires et des conseils. En prépa, les effectifs sont limtés (17 élèves en première année à la Prépa Courcelles en 2015-2016) ce qui laisse la possibilité à chacun d'intervenir à tout moment pour obtenir des éclaircissements.
  2. Les enseignants de la Prépa Courcelles sont en permanence disponibles en dehors des heures de cours pour répondre aux questions de leurs élèves
  3. Surtout, 2 khölles hebdomadaires obligent les élèves à travailler très régulièrement, ce qui évite tout décrochage. En outre, les khôlleurs, généralement élèves de 3° année d'HEC ou de l'ESSEC, très impliqués er très motivés par la réussite des élèves de la Prépa Courcelles, n'hésitent pas à les conseiller et à les épauler

Question 4

Pour un jeune qui sait qu'il veut devenir expert comptable, est-il préférable d'aller en BTS, en DCG ou en prépa ?

L'expert comptable doit, au préalable, avoir obtenu le Diplôme de Comptabilité et de Gestion ou DCG (13 Unités d'Enseignement) qui se prépare en général en 3 ans et le Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion ou DSCG (7 Unités d'Enseignement). Le DSCG suppose, a minima, une année d'études après le DCG, compte tenu de la difficulté des épreuves de droit, économie, comptabilité, contrôle de gestion et systèmes d'information.

Il est, par ailleurs, possible de rejoindre des formations au DCG après l'obtention d'un BTS.

Le taux de succès au DSCG est très faible.

En revanche, l'intégration de n'importe quel établissement membre de la Conférence des Grandes Ecoles confère les équivalences de toutes les Unités d'Enseignement du DCG, y compris aux élèves qui ne se spécialisent ni en audit, ni en comptabilité, ni en finance. Ceci s'applique évidemment aux écoles cont la probabilité d'intégration après une prépa est de l'ordre de 100% eu égard au nombre de candidats qui la présentent. En résumé, l'entrée en prépa est la voie la plus judicieuse pour obtenir le DCG.

La plupart des Grandes Ecoles de Commerce proposent des filières ou options de spécialisation en comptabilité et audit. Leurs jeunes diplômés bénéficient alors des équivalences de 5 des 7 Unités d'Enseignement du DSCG.

Finalement, un élève qui s'engage en prépa a la quasi certitude d'obtenir 18 des 20 Unités d'Enseignement des DCG et DSCG. ll lui reste alors seulement à passer 2 Unités d'Enseignement auxquelles il est préparé au cours de sa troisième année de Grande Ecole de Commerce. 

Ceci explique que la plupart des Commissaires aux Comptes, notamment des big 4, sont quasiment tous passés par le Grandes Ecoles de Commerce

Question 5

Pour un jeune qui souhaite travailler en Israël, est-il préférable d'entrer dans le système universitaire israélien après le bac ?

Les études en prépa sont certes exigeantes.

Mais l'entrée dans le système israélien est loin d'être aisé car il convient, au préalable, de maîtriser parfaitement l'hébreu. Il ne s'agit pas de se débrouiller mais d'être capable de suivre, en hébreu, des cours qui relèvent de l'enseignement supérieur et qui sont, de facto, nettement plus difficiles que ceux de terminale. Il en résulte une forte incertitude quant à la possibilité de réussir 5 années d'étudesn ce qui constitue désormais la norme internationale. C'est la raison pour laquelle certains arrêtent leurs études après l'Oulpan ou reviennent en France au bout d'un ou deux ans.

De plus en plus de Grandes Ecoles de Commerce ont développé des partenariats avec des universités israéliennes. A titre illustratif :

  • HEC : Technion et Université de Tel Aviv
  • ESSEC : Université de Tel Aviv
  • ESCP : Université de Tel Aviv
  • Néoma (ESC Reims et ESC Rouen) : Technion et Université de Beer Sheva
  • Skéma (ESC Nice et ESC Lille) : Technion
  • Kedge (Euromed ou ESC Marseille et ESC Bordeaux) : Technion
Compte tenu de la demande croissante des étudiants cette liste est appelée à s'allonger.
Ansi les étudiants peuvent faire leur troisième année de Grande Ecole de Commerce française dans une université israélienne sans allongement de leur scolarité et surtout sans risque de s'engager dans une filière pour laquelle ils ne sont pas faits.
Finalement les Grandes Ecoles de Commerce offrent l'opportunité d'entrer, sans prendre de risque, dans le système israélien par la grande porte.


Renseignements & Inscriptions

Tél : 07 83 35 67 65

Mail : prepa.courcelles@yahoo.fr

Skype : prepa courcelles